Notre société s’appuyant sur des fondations judo-chrétiennes fortes, le plaisir charnel est considéré comme un péché (on parle de péché de chair) qui a conditionné la perception d’une partie importante de la population. Si les mentalités évoluent, on constate encore des différences notoires, avec notamment une scission entre la considération du plaisir masculin et féminin.
Un plaisir sexuel phallocentrique
La représentation pornographique est un premier biais dans la prise en compte du plaisir féminin. La plupart des courts-métrages porno se concentrent en effet sur le plaisir féminin et un rapport de pénétration comme source de plaisir et d’orgasme. On peut constater qu’une très grande majorité des scénarios ont été écrits pour assouvir des désirs et fantasmes essentiellement masculins, ne correspondant pas forcément à ceux de leur pendant féminins.
C’est pourquoi depuis quelques années s’est développé un mouvement alternatif, la pornographie dite féministe, qui inclut des échanges autres que purement phallocentrés et moins trash, avec plus de sensualité et sensibilité dans les scènes. Ce mouvement se défend cependant d’être juste pour les femmes, les hommes pouvant également être attirés par ce genre vidéograhie.
La masturbation féminine, de plus en plus déculpabilisée
La masturbation est également un sujet tabou de manière générale, qui induit que les rapports doivent avoir lieu entre deux personnes différentes (de sexes opposés ou non) pour être valides. Le plaisir solitaire est ainsi souvent tu, considéré comme honteux.
Toutefois, un déséquilibre existe encore une fois entre les deux sexes : la masturbation masculine est vue comme saine et de l’ordre du besoin. On entend d’ailleurs des inepties expliquant que le sperme a besoin de sortir régulièrement du corps, sinon ça peut entraîner des complications au niveau des testicules…
Du point de vue des femmes, cette perception n’est pas du tout égale : tout d’abord, le tabou qui entoure cette question est plus opaque que pour les hommes qui vont se sentir plus libre d’évoquer la question (et parfois même regarder un film pornographique ensemble entre amis en se masturbant côte à côte). Les femmes ont tendance à beaucoup moins en parler, même si le plaisir solitaire n’est pas si peu fréquent que ça.
Le plaisir solitaire féminin : que choisir
Chaque femme étant différente, il faut trouver le compagnon qui lui conviendra le mieux, chez maxisextoys, le choix est large : elle pourra opter pour un gode, un sextoy vibrant, un vibro rabbit, des boules de geisha ou même une love machine.
L’objectif est de trouver ce qui nous donnera le plus de plaisir, sans réfléchir aux effets de mode : c’est le moment de s’écouter soi !